Le gouvernement veut permettre aux démissionnaires de toucher le chômage. Mais dans certains cas, une indemnisation existe déjà. Sur le plateau du journal de 20H, Jean-Paul Chapel nous en dit plus. "Quand vous déménagez, par exemple, et démissionnez pour suivre un conjoint, vous touchez des allocations. L'unedic considère que la démission est légitime. Idem pour les victimes de harcèlement au travail ou en cas de déménagement forcé suite à des violences conjugales ou afin de suivre son enfant handicapé dans une structure d'accueil éloignée. Il y a aussi un droit à l'erreur. Si, après un licenciement, vous retrouvez du travail qui ne vous convient pas, vous avez le droit de démissionner dans les trois mois et de toucher une allocation chômage."Des cas isolésCes cas restent très marginaux. Le journaliste ajoute : “Seules 70 000 démissions par an sont concernées et indemnisées, ce qui représente 2% des allocataires chômage.”