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Réforme des retraites : Emmanuel Macron et une partie du gouvernement seront en Espagne le jeudi 19 janvier

11 ministres seront en Espagne avec le président jeudi 19 janvier, jour de grève contre la réforme des retraites, a appris franceinfo mercredi. 

Article rédigé par franceinfo, Julie Marie-Leconte
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le président français Emmanuel Macron et le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin à Paris, le 23 novembre 2022. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Jeudi 19 janvier, jour de grève contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron et une partie du gouvernement seront en Espagne, loin des manifestations prévues en France. Le chef de l'Etat doit signer un traité d'amitié et renforcer la coopération entre les deux pays.

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Le président de la République sera accompagné de près d'un quart de son gouvernement, alors que plusieurs centaines de milliers de personnes sont attendues dans les rues, avec des heurts prévus, selon les Renseignements généraux, en raison de la présence "d'éléments radicaux dans les cortèges".

Le ministre du Travail reste en France  

Ils devaient être 12 à être du voyage. Ils ne seront que 11. Olivier Dussopt, le ministre du Travail, n'en fera pas partie, "considérant qu'il a mieux à faire à Paris", selon une source à l'Élysée. Pap Ndiaye, le ministre de l'Éducation ou Clément Beaune, le ministre des Transports, feront également le déplacement, malgré la grève dans les écoles et les perturbations sur le rail. Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, sera aussi en Espagne, en dépit des risques de débordements dans les cortèges. Mais "ce n'est pas lui qui va arrêter les blacks blocks", s'agace un conseiller du pouvoir. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire accompagnera également le président. Selon l'entourage d'Emmanuel Macron, "tous pourront écourter le programme et rentrer dès l'après-midi".

Comme pour démentir une distance vite synonyme d'indifférence, avec un chef de l'État loin de l'humeur de l'opinion, l'Élysée se justifie de ce voyage : "Les Espagnols ont arrêté la date. Nous ne sommes pas maîtres du calendrier." Le jour de la présentation de la réforme, le chef de l'État parlait des blessures de la guerre d'Algérie dans un hebdomadaire. Et mardi, il présentait le bilan de la présidence française de l'Union européenne, plus de six mois après son terme. De l'art du pas de côté, au risque de sembler décalé.

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