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Vidéo Pénurie de carburant : Valls appelle à "ne céder à aucune panique"

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Blocage des dépôts de carburant : Valls dénonce le "chantage" d'une partie de la CGT
Blocage des dépôts de carburant : Valls dénonce le "chantage" d'une partie de la CGT Blocage des dépôts de carburant : Valls dénonce le "chantage" d'une partie de la CGT (FRANCETV INFO)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre a également fustigé le "chantage" de la CGT, qui bloque plusieurs sites pour protester contre la loi Travail. 

Manuel Valls a dénoncé, lundi 23 mai, en marge d'une visite à Jérusalem (Israël), le "chantage" d'une partie de la CGT, qui bloque des sites de carburant pour protester contre la loi Travail, et a assuré que ces dépôts seraient "débloqués". Selon lui, "il peut y avoir des contestations, elles peuvent être légitimes mais nous ne pouvons accepter aucun chantage au carburant", a-t-il estimé, en condamnant "la dérive de la CGT ou une partie d'entre elle".

"J'appelle les Français à ne céder à aucune panique", a aussi déclaré à la presse le Premier ministre, appelant les automobilistes à ne pas se précipiter dans les stations-service pour anticiper d'éventuelles pénuries, et précisant que "la consommation de ce week-end dernier (avait) été trois fois supérieure à la moyenne".

Le terminal pétrolier du Havre en grève

"Je veux une nouvelle fois rassurer les Français, leur dire que l'Etat fait preuve d'une grande fermeté pour qu'il n'y ait pas de pénurie de carburants", a déclaré Manuel Valls. "Nous continuerons à agir pour débloquer la situation. D'autres sites, d'autres dépôts seront libérés", a-t-il ajouté, sans préciser lesquels. Il a assuré suivre la situation "avec beaucoup d'attention" et rappelé qu'une "cellule de suivi avait été mise en place depuis samedi pour suivre l'évolution de la situation", qui est "sous contrôle".

Le ton est monté d'un cran entre le gouvernement et les opposants à la loi travail, la CGT en tête, qui entendent durcir leur mouvement par de nouveaux blocages de raffineries et dépôts de carburant, devenus épicentres de la contestation. Lundi soir, le personnel du terminal pétrolier du Havre, qui représente 40% des importations de brut, a voté la grève

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