Le premier vrai test du gouvernement sera la réforme du Code du travail. Emmanuel Macron veut aller vite, mais il devra affronter la résistance syndicale. Les premières consultations des partenaires sociaux auront lieu demain, mardi 23 mai, à l'Élysée.
Réformer le lourd Code du travail et ses 3 000 pages, voilà l'ambition du président Emmanuel Macron. Son objectif : privilégier les accords d'entreprise, au détriment des accords de branche ou encore plafonner les indemnités aux prud'hommes. Son outil : les ordonnances. Une façon de faire passer rapidement les réformes en évitant les longs débats au Parlement. Mais qu'en pensent les leaders syndicaux sur le contenu et sur la méthode ?
Discussions compliquées à prévoir avec la CGT et FO
Pour la CGT c'est simple, les deux sont à jeter. Pour Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, il ne faut pas renouveler les erreurs de la loi Travail. Si FO se bat aussi contre le contenu, Jean-Claude Mailly ne conteste pas la méthode. "Il y a eu des ordonnances dans le temps où on était d'accord comme pour la cinquième semaine de congés payés", assure le secrétaire général de FO. Discussions compliquées à prévoir avec la CGT et FO. Elles seront plus faciles avec la CFDT. Laurent Berger soutient les réformes même s'il rejette le plafonnement des indemnités prud'homales. Emmanuel Macron commencera à recevoir syndicats et patronat dès demain, mardi 23 mai.
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