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Pierre Gattaz veut créer "un autre million d'emplois" en France, et veut "plus d'agilité et de flexibilité" pour les entreprises

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Article rédigé par franceinfo - avec France Inter
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Le président du Medef a l'objectif "d'atteindre un taux de chômage plus faible, de "5 ou 6%", a-t-il déclaré mercredi sur France Inter.

Le président du Medef, Pierre Gattaz a affirmé mercredi 25 avril sur France Inter qu'il fallait "recréer un autre million d'emploi" en France dans les prochaines années afin d'atteindre un taux de chômage plus faible, de "5 ou 6%". Pour cela, la France doit "se réformer beaucoup plus rapidement", a dit Pierre Gattaz, favorable à des réformes de "rupture" qui aillent "de temps en temps" plus vite que les négociations entre partenaires sociaux, "qui prennent des années".

"680 000 emplois" créés en "trois ans"

Interrogé sur sa promesse, en 2013, de créer un million d'emplois en contrepartie des allégements de charges patronales octroyées par François Hollande, via le pacte de responsabilité et le crédit impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), Pierre Gattaz a assuré que "680 000 emplois" avaient été "créés en trois ans", et que l'objectif du million devrait être atteint cette année.

L'objectif n'est pas suffisant pour le patron du Medef, qui appelle à de nouvelles réformes pour accélérer la création d'emplois en France. "Il faut, selon Pierre Gattaz, donner plus d'agilité, de flexibilité aux entreprises, mais travailler l'employabilité de nos collaborateurs et de nos salariés."

On ne peut pas accepter que des gens restent deux ans, trois ans au chômage. Ce n'est pas acceptable.

Pierre Gattaz, président du Medef

à franceinfo

Il a ensuite souhaité des réformes "de rupture", apportant un soutien net à l'action du gouvernement actuel. La France "doit se réformer beaucoup plus rapidement, parce que le monde bouge, parce que le numérique arrive, parce que les autres pays vont vite", a dit Pierre Gattaz, en reprenant les termes utilisés par Emmanuel Macron lors de ses deux derniers entretiens télévisés successifs. "De temps en temps, poursuit Pierre Gattaz, il faut accepter qu'un gouvernement prenne la main, contre nous, et aille plus vite, parce que nous, quand on négocie, ça peut durer des années, pour des adaptions douces."

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