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Malgré les annonces de Manuel Valls, la CGT, FO et l'Unef appellent à poursuivre la mobilisation contre la loi Travail

Si certains estiment que les modifications apportées par le gouvernement vont "dans le bon sens", d'autres maintiennent leur opposition au texte.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Des manifestants défilent contre la loi Travail, le 9 mars 2016 à Marseille (Bouches-du-Rhône). (JEAN-FRANÇOIS GIL / CITIZENSIDE / AFP)

La nouvelle version de la loi Travail va-t-elle calmer les syndicats ? Après les annonces du Premier ministre, qui a présenté lundi 14 mars cette nouvelle mouture, les centrales sont apparues divisées. Si la CFDT est satisfaite, la CGT, FO et l'Unef appellent à poursuivre la mobilisation.

Francetv info passe en revue les réactions des uns et des autres.

FO, la CGT et l'Unef maintiennent leur opposition au texte

Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, a déclaré que sa centrale demandait toujours le retrait du projet de loi. "Le mécontentement et le désaccord demeurent", a-t-il déclaré sur le perron de Matignon.


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La CGT a fait de même, quelques minutes plus tard. "Il y a des effets d'annonce, mais nous ne sommes pas satisfaits, tout est dérogeable", a déclaré Philippe Martinez, son secrétaire général. Il maintient l'appel à la manifestation lancé pour le 31 mars, "plus que jamais d'actualité"

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William Martinet, président du syndicat étudiant Unef, a également appelé "les jeunes à continuer la mobilisation".


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La CFDT exprime sa satisfaction

Réputée réformiste, la CFDT a bien accueilli la nouvelle version du texte. "Sur un certain nombre de points, il y a réécriture (...). Un projet de loi déséquilibré devient un projet de loi potentiellement porteur de progrès pour les jeunes et les salariés", s'est félicité un peu plus tard Laurent Berger, le leader de la CFDT. Sur son compte Twitter, la centrale a énuméré les revendications pour lesquelles elle avait obtenu satisfaction, comme le retrait du plafonnement des indemnités prud'homales.

La CFE-CGC attend de voir

Représentante des cadres, la CFE-CGC a expliqué sur Twitter qu'elle se prononcerait le 21 mars sur le nouveau texte.

Le Medef et la CGPME affichent leur déception

Le texte a été accueilli un peu plus froidement par les organisations patronales. "Ce qui nous ennuie considérablement, c'est le déplafonnement des prud'hommes, car sachez que c'est un élément important pour que les employeurs, notamment les plus petits, puissent relancer l'emploi, a déclaré Pierre Gattaz, le patron du Medef. Nous sommes déçus par ce déplafonnement."

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Le numéro un de la CGPME, François Asselin, a quant à lui dénoncé "une réforme à l'envers""Il y aura malheureusement peu d'avancées" concernant les TPE et les PME, a-t-il déclaré à la sortie de la réunion des partenaires sociaux à Matignon. 

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