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Loi Travail : plusieurs centres de traitement de déchets bloqués en Ile-de-France, à Saint-Etienne et à Nantes

Ivry-sur-Seine-Paris 13, le centre le plus important de la région parisienne, est bloqué, depuis lundi, par des éboueurs et des égoutiers de la ville de Paris.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des éboueurs et des agents territoriaux de la ville de Paris bloquent le centre de traitement des déchets d'Ivry-sur-Seine, le 30 mai 2016.  (MAXPPP)

Les blocages se poursuivent contre la loi Travail. Trois des quatre principaux centres de traitement des déchets de la région parisienne sont toujours bloqués, vendredi 3 juin, par des salariés en grève. Ivry-sur-Seine-Paris 13 (Val-de-Marne), le centre le plus important d'Ile-de-France, est toujours bloqué, depuis lundi, par des éboueurs et les égoutiers de la ville de Paris. A Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), les salariés continuent également leur blocage, par tranches de 7 heures à 12 heures.

"Les collectes des ordures ont été ralenties à Paris et le traitement des ordures continue de s'opérer dans une dizaine d'incinérateurs plus petits de la région, ainsi que par enfouissement", précise Patrice Furé, porte-parole du Syctom, agence métropolitaine des déchets ménagers.

Des collectes de déchets non assurées en Ariège

La collecte et le traitement des ordures est également bloqués à Saint-Etienne (Loire) et dans les communes alentours. A Nantes (Loire-Atlantique), des blocages par tranches de quelques heures ont lieu quotidiennement.

En Ariège, deux sites du Smectom, structure qui ramasse et traite 80% des déchets du département, sont également bloqués depuis vendredi matin. Une centaine de personnes "bloquent les camions", mais "pas les salariés", a précisé Didier Mézin, secrétaire départemental de la CGT. Une partie des agents a rejoint le mouvement mené par l'intersyndicale. Vingt-et-une collectes de déchets n'ont pas pu être assurées vendredi, a indiqué une responsable du Smectom.

A Toulouse, un dépôt de camion-benne a été bloqué jeudi en fin d'après-midi, avant d'être dégagé vendredi vers 11 heures, selon la préfecture de Haute-Garonne et la CGT locale.

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