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Comment la place de la Bastille s'est préparée à accueillir la manifestation

Cars de CRS stationnés dans le quartier, parcs fermés, véhicules enlevés et mobilier urbain démonté : les préparatifs se sont faits à la hâte, jeudi matin. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La place de la Bastille, le 20 juillet 2005. (SUDRES JEAN-DANIEL / HEMIS.FR / AFP)

C'est un rassemblement sous haute tension. L'exécutif a martelé qu'aucun débordement ne serait toléré. A quelques heures du début de la manifestation anti-loi Travail à Paris, la place de la Bastille, point de départ et d'arrivée du cortège, s'est préparée, jeudi 23 juin au matin, pour éviter la casse en cas de débordement.

Des forces de l'ordre déployées

De nombreux cars de CRS étaient présents dans le quartier dès le début de matinée. La manifestation doit démarrer à 14 heures depuis Bastille, faire le tour du bassin de l'Arsenal puis revenir à la célèbre place.

Un journaliste de Mediapart tweete une photo d'un cortège de camions de la gendarmerie mobile.

Des arrêts de bus démontés

Dès 7 heures du matin, des agents de l'équipementier JC Decaux étaient à pied d'oeuvre pour démonter les vitres des abribus et protéger les panneaux publicitaires. "On va faire toute la place de la Bastille avec une vingtaine d'abribus environ", expliquait un salarié.

Les pieux en bois des jardins enlevés, 

Sur le boulevard Bourdon menant à la place, des agents du service des espaces verts de la ville de Paris ont retiré les pieux en bois servant à clôturer ces espaces. "On a reçu hier une demande de réquisition de la mairie de Paris nous demandant de retirer tous les objets susceptibles d'être réutilisés comme des armes", a indiqué un agent.

Situé sur le parcours, le Jardin du port de l'Arsenal a été fermé "en raison de la manifestation", selon une explication de la mairie de Paris placée sur la grille.

Bateaux protégés et voitures enlevées

Sur les berges du bassin de l'Arsenal, qui relie le canal Saint-Martin à la Seine, les propriétaires de péniches ont également reçu des consignes de sécurité. "La police fluviale nous a distribué des tracts nous demandant de protéger nos bateaux, expliquait un pénichier. Il y a déjà beaucoup de propriétaires qui ont déplacé leurs bateaux vers le canal Saint-Martin."

Evidemment, les véhicules ont aussi été enlevés, signale un journaliste de Libération.

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