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Aéroports de Paris : une "forte probabilité" qu'il y ait des licenciements, selon la CGT

Avec une chute du trafic aérien en 2020 de près de 70%, Groupe ADP est touché de plein fouet par la crise sanitaire. Syndicats et direction se retrouvent mardi 9 février pour de nouvelles négociations.

Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le logo ADP à l'entrée du site de Tremblay-en-France, près de Roissy, le 14 juin 2018. (ERIC PIERMONT / AFP)

Pour le moment, il n’est officiellement pas question de licenciements au sein de Groupe ADP. L'ancien Aéroports de Paris a signé en décembre 2020 un accord avec les syndicats portant sur le départ volontaire de plus de 1 150 personnes dont 700 non remplacés. Les syndicats ont d'ailleurs rappelé, fin janvier, à la direction sa promesse de ne pas licencier avant le 1er janvier 2022 et s'apprêtent à retrouver la direction pour de nouvelles négociations à partir de mardi 9 février. Les discussions doivent durer jusqu'en mai 2021.

Mais l'afflux de candidatures au plan de départs volontaires est tel que les négociations sur les mesures d’accompagnements à d’éventuels licenciements prennent une tout autre importance. "On pense qu’il y a une forte probabilité pour qu'il y ait des licenciements", indique Daniel Bertone, secrétaire général de la CGT chez Groupe ADP.

Plus de demandes de départ volontaire que prévu

"Il y a beaucoup de demandes de départ volontaire, le nombre de candidats éligibles est de 1 400 et le plancher offert par l’accord de rupture conventionnelle collective était de 1 150, il y a donc un delta de 250 personnes", note Daniel Bertone. Pour la CGT, il serait cependant "assez incompréhensible que des gens licenciés aient des mesures moins favorables que des gens partis volontairement". 

Syndicats et direction ne sont toujours pas d’accord sur le plan d’adaptation des contrats de travail qui prévoit des baisses de revenus. Elle seraient de 8 à 15 % selon les syndicats. Ils accusent la direction de profiter de la conjoncture pour faire passer des baisses durables, ce qu’elle réfute.

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