À l'École nationale de police de Roubaix (Nord), 330 futurs agents se préparent minutieusement à un métier souvent critiqué, remis en question par la population. France 2 a pu suivre quatre d'entre eux, Camille, Domitile, Gaël et Maxens. Pour un exercice de technique de sécurité en intervention, le formateur scrute chaque geste, chaque parole de ses étudiants et les reprend quand nécessaire. "On a fait quelques petites erreurs, mais après ça fait partie de l'exercice de répéter plusieurs fois la simulation pour performer au mieux dans la vie quotidienne quand on sera en service", explique Maxens.Maîtriser les gestes à la perfectionLes étudiants travaillent sans relâche. Camille est en internat, deux heures de travail par jour minimum en plus de ses cours. "Je pense que c'est plus une vocation, c'est l'amour de ce métier-là (...) on n'est pas tous fait pour donc voilà, c'est se donner les moyens d'y arriver", confie l'élève de l'École de police. Le service est encore loin, dans huit mois, le temps de réviser et de pratiquer encore et encore pour être opérationnel. Sport, simulations, pour être policier les gestes doivent être maîtrisés à la perfection. Faire de ses étudiants des policiers irréprochables, c'est le but de la formation, qui se fait cette année dans un contexte particulier. Impossible pour l'école d'éviter le sujet des violences policières.