Apprentissage : l’État met la main au portefeuille
L’apprentissage séduit de plus en plus de jeunes. L'État souhaite accompagner la filière en crise.
L’apprentissage est-il une solution contre le chômage de masse qui frappe les jeunes ? Pour Nathan Varlet, apprenti plombier en région parisienne, l’alternance est le sésame pour une intégration. "Je ne suis pas trop mal dans mon entreprise donc je sais que par la suite ils vont m’embaucher, même s'il y a eu la crise", dit il. "On va être plus privilégiés à l’embauche qu’un jeune qui a fait un BAC pro et deux ou trois stages pendant ses années d’école", commente de son côté l’un de ses camarades, Antoine Pouget.
Pas épargné par la crise
Cette année, 30 à 40 000 jeunes se retrouvent sans entreprise. Un coup dur pour la filière, qui commençait à convaincre : +16% d’apprentis en 2019. Pour autant, ses défenseurs y croient. "Il y aura un désir du chef d’entreprise que le jeune soit efficient le plus rapidement possible", commente Fabrice Guidicelli, directeur du centre de formation d’apprentis Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne). L’État aussi, puisqu’il offre désormais 5 000 à 8 000 euros pour entreprises qui recrutent des alternants. À une condition tout de même : ces derniers doivent être orientés vers des formations qui recrutent, comme les secteurs du BTP, de l’énergie ou du transport.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.