Commerce : le principe des boutiques à l'essai est-il concluant ?
France 2 est retournée voir Isabelle Ternisien, qui s'était lancée dans l'aventure de la "boutique à l'essai" en 2015. Reportage.
À Noyon (Oise), c'est la priorité : lutter contre la fermeture des petits commerces. Isabelle Ternisien, ancienne secrétaire médicale, a repris l'un d'entre eux à l'essai. Elle a ouvert une maroquinerie. France 2 l'avait rencontrée fin 2015. Elle venait juste de récupérer les clés de son commerce. Elle s'est lancée dans l'aventure grâce à une association mandatée par la mairie.
Un esprit de solidarité
Un loyer à 500 euros au lieu de 750 et un an de conditions exceptionnelles ont permis à la nouvelle commerçante de faire ses preuves. "Je suis toujours là. J'ai même développé d'autres choses puisqu'au départ je ne faisais que des sacs", explique-t-elle. Elle ne gagne pas encore le smic, mais sa clientèle augmente régulièrement. Pour lutter contre les grandes surfaces et internet, Claire Dété, une autre commerçante, a, elle, opté pour un service ultra-personnalisé. L'ancienne juriste a profité des conseils des commerçants de la ville. Le projet boutique à l'essai a créé un esprit de solidarité.
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