Cet article date de plus de trois ans.

Vidéo Précarité étudiante : “En un an, il n’y a rien qui a bougé“

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
VIDEO. Précarité étudiante : “En un an, il n’y a rien qui a bougé“
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Pendant ce temps-là, la rentrée universitaire est marquée par le retour de files d'attente interminables d'étudiants lors des distributions de colis alimentaires...

Brut est retourné à une distribution de colis alimentaires effectuée par l'association Linkee pour les étudiants en situation de précarité. Le constat de Julien Meimon, le président de l'association, est sans appel : "En un an, il n'y a rien qui a bougé. La précarité est exactement la même." Pour faire face et aider les étudiants dans le besoin, l'association n'a pas cessé ses distributions durant l'été. "On a été là en juillet, en août, sans s'arrêter", explique Julien, lequel, déplore l'indifférence générale. "Ce serait bien qu'un certain nombre de gens le voie, le prenne en compte et puissent agir aux racines de la difficulté", estime-t-il. "Nous, on joue un rôle de filet de sécurité mais il y a besoin d'un soutien au plus haut niveau", insiste Julien.

De plus en plus de demandes

Par exemple, Zoé donnait des cours particuliers. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les familles sont réticentes et ne veulent plus qu'on vienne chez eux. Zoé ne peut donc plus travailler et doit se contenter de ses finances beaucoup plus minces, tout en continuant ses études. À chaque distribution, les étudiants récupèrent un colis alimentaire pour la semaine contenant des fruits et des légumes, des plats préparés, des fournitures scolaires ou encore des kits d'hygiène. "On leur demande les choses qui les intéressent le plus et il y en a beaucoup qui réclament des produits d'hygiène", précise Hanane, bénévole à Linkee. "Le froid arrive et il y a de plus en plus de demandes", alerte Cyril, lui aussi bénévole dans l'association.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.