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Dans le Var, des classes passerelles proposent aux mineurs étrangers une insertion scolaire

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Des jeunes arrivants de 16 à 18 ans bénéficient d’un dispositif d’inclusion sociale et scolaire. Le programme associe l’Education nationale et le secteur associatif. Coup de projecteur à l’occasion de la semaine de l’intégration des réfugiés et primo-arrivants.
Dans le Var, des classes passerelles permettent aux mineurs étrangers une inclusion sociale et scolaire Des jeunes arrivants de 16 à 18 ans bénéficient d’un dispositif d’inclusion sociale et scolaire. Le programme associe l’Education nationale et le secteur associatif. Coup de projecteur à l’occasion de la semaine de l’intégration des réfugiés et primo-arrivants. (FTR)
Article rédigé par franceinfo - Diego Caparros
France Télévisions

Les enfants mineurs arrivés de l'étranger bénéficient d'un dispositif varois d'insertion sociale et scolaire, en association avec l'Éducation nationale et le secteur associatif. Retour sur cette initiative qui concerne 800 élèves par an, à l’occasion de la semaine de l’intégration des réfugiés et primo-arrivants. #IlsOntLaSolution

Dans le Var, ce sont plusieurs jeunes élèves âgés de 16 à 18 ans, arrivés des quatre coins du monde, qui sont encadrés au sein d'associations d'aide à l'insertion professionnelle, sociale et culturelle. Un travail de confiance nécessaire selon Samira Harmel, bénévole : "Cela leur donne le sentiment d'être accueillis, d'être écoutés. Si l'on arrive à travailler en partenariat pour le chemin d'un élève, on a tout gagné", explique cette enseignante dans un lycée technique toulonnais.

C'est donc un accompagnement individualisé qui est proposé à travers ce dispositif que l'on nomme "classe passerelle" existant depuis 1996. "Majoritairement, ces jeunes arrivent à être orientés vers des bacs professionnels, des CAP et on a également quelques belles réussites en lycée général", explique une bénévole. Une aide précieuse pour progresser, parfois en des temps records, vers une insertion professionnelle concrète. "J'ai travaillé ici pendant un an, pour apprendre le français, pour m'habituer au système scolaire et je suis passé directement en première", détaille un jeune Colombien qui a obtenu son bac en seulement deux ans.

Dépasser la barrière de la langue 

La langue est le premier obstacle à franchir pour ces jeunes. "C'est difficile de parler avec quelqu'un et de comprendre le français", confie une élève. En plus de ces classes préparatoires, les arrivants encore mineurs doivent parfois faire preuve de ténacité pour arriver à accomplir leurs objectifs. "Il ne faut pas avoir honte et s'arrêter devant les obstacles. On peut réussir quoi qu'il arrive", déclaré Nazmul, venu du Bangladesh il y a neuf ans, aujourd'hui serveur en restauration.

Au total, ce sont sept classes passerelles qui sont aujourd'hui actives dans le département du Var. En association avec l'Éducation nationale, ce programme associatif tente de développer des solutions face à l'arrivée chaque année de 800 mineurs étrangers dans des établissements scolaires varois.

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