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Droits rechargeables : comment limiter leurs effets pervers

Les droits rechargeables sont l'une des grandes avancées de la convention d'assurance chômage en vigueur depuis le 1er octobre. Mais cette réforme pénalise certains chômeurs. Les partenaires sociaux se réunissent pour trouver une solution.
Article rédigé par Isabelle Raymond
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Des centaines de milliers de chômeurs sont pénalisés par les droits rechargeables © MAXPPP)

 C'est l'effet pervers des droits rechargeables. Des demandeurs d'emplois perçoivent des indemnités chômage bien inférieures à ce qu'ils espéraient. Pourquoi ? Parce qu'il faut désormais épuiser ses anciens droits avant d'entamer les nouveaux et que l'on perd au change financièrement lorsque l'emploi que l'on vient de quitter est plus rémunérateur que le précédent.

Pour rectifier le tir, les partenaires sociaux proposent d'étendre le droit d'option. Il existe déjà pour les apprentis et revient à donner le droit aux chômeurs de choisir l'option la plus avantageuse. Mais la mesure va coûter de l'argent et reste à savoir où placer le curseur.

Des centaines de milliers de chômeurs concernés

La solution prônée par la CFDT tient la corde. Le syndicat propose d'accorder ce droit d'option aux demandeurs d'emplois qui perdent plus de 30% de leur allocation. Même chose pour ceux qui perçoivent des indemnités très faibles, moins de 20 euros par jour. 100.000 personnes seraient alors concernées. Sauf que dans un rapport, l'Unedic estime que le nombre de demandeurs d'emplois lésés par les droits rechargeables s'élève plutôt à 500.000 personnes. 

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