Dégradations au siège de la CFDT à Paris : neuf interpellations
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé vendredi matin dans un communiqué que neuf personnes ont "été aussitôt interpellées par les forces de l'ordre" après les dégradations commises jeudi soir sur la façade du siège parisien de la CFDT, en marge de la manifestation contre la loi Travail.
Les locaux du syndicat, situés dans le 19e arrondissement de la capitale, ont été pris pour cible par plusieurs dizaines de personnes cagoulées qui ont brisé les vitres de la façade et tagué des inscriptions telles que "C'est Fini De Trahir".
Bernard Cazeneuve "condamne avec la plus grande fermeté les dégradations inacceptables du siège de la CFDT", ajoute le communiqué, qui précise que "l’enquête se poursuit pour établir les responsabilités et mettre les auteurs des faits à la disposition de la Justice."
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a dénoncé jeudi soir sur Twitter "un coup direct porté à la démocratie". Le syndicat a décidé de porter plainte. La CFDT, réformiste, est favorable à la réforme du Code du travail rejetée notamment par la CGT et FO.
Le Premier ministre, Manuel Valls, a condamné jeudi soir dans un tweet "une attaque intolérable contre la démocratie sociale".
Les actes de dégradations du siège de la CFDT sont une attaque intolérable contre la démocratie sociale.
— Manuel Valls (@manuelvalls) June 23, 2016
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