Travailler plus, gagner autant
Les commandes sont en hausse, mais faute de trésorerie suffisante, l'entreprise Revima - spécialisée dans la réparation des trains d'atterrissage - ne peut assurer le paiement de ce surcroit de travail : la direction a donc décidé de demander à ses 340 salariés de travailler trois heures de plus par semaine jusqu'à la fin de l'année... puis deux jusqu'à fin 2014, le tout sans augmentation de salaire.
Pour pouvoir mettre en application son plan, la direction aura besoin de l'accord de l'ensemble des syndicats de l'entreprise. La CGT locale juge celui-ci "inacceptable", rappelant les efforts déjà consentis par le personnel en tout début d'année.
Olivier Legrand, directeur général Revima, estime cependant ces mesures indispensables : "Le site de Caudebec est menacé (...) Nous abordons la troisième année déficitaire, ce plan de redressement est absolument crucial pour revenir à l'équilibre."
Les pertes de la PME devraient atteindre cinq millions d'euros cette année.
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