: Vidéo "On sait quand on part, mais absolument pas quand on rentre" : la colère des infirmières libérales
Ces deux infirmières libérales rencontrées par France Télévisions partagent le même quotidien. Alors qu'elles passent jusqu'à douze heures par jour au chevet des patients, elles demandent plus de reconnaissance.
Tous les jours, Elodie Roux s'occupe d'une patiente âgée, dans l'Ain. Elle lui fait sa toilette tous les matins, l'aide à se déplacer "et tout ça n'est pas reconnu en tant que pénibilité au travail", déplore cette membre du collectif Infirmiers libéraux en colère, à l'origine de la mobilisation dans plusieurs grandes villes, samedi 17 février.
Pour de meilleures rémunérations
Elodie Roux est payée en fonction des soins réalisés, mais les tarifs n'ont pas évolué depuis 2009. Elle gagne moins de 2 000 euros net chaque mois, malgré des semaines de 50 heures.
Hélène Micon exerce pour sa part en Isère. "On sait quand on part, mais on ne sait absolument pas quand on rentre", raconte-t-elle. Chaque jour, elle ajoute une centaine de kilomètres au compteur de son véhicule. Pour chaque déplacement, peu importe la distance, Hélène est payée 2,75 euros. Trop peu, selon cette infirmière, qui craint de ne pas pouvoir tenir le rythme jusqu'à la retraite.
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