Vidéo Colère des agriculteurs : Alexis explique pourquoi il participe au blocage de l’A16

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Durée de la vidéo : 6 min
Alexis Hache est agriculteur et président du syndicat des betteraves de l’Oise. Il nous explique les raisons de sa colère, qui l’ont poussé à bloquer l’A16 au niveau de Beauvois avec d’autres agriculteurs.
VIDEO. Colère des agriculteurs : Alexis partage les raisons du blocage de l’A16 Alexis Hache est agriculteur et président du syndicat des betteraves de l’Oise. Il nous explique les raisons de sa colère, qui l’ont poussé à bloquer l’A16 au niveau de Beauvois avec d’autres agriculteurs. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Alexis Hache est agriculteur et président du syndicat des betteraves de l’Oise. Il nous explique les raisons de sa colère, qui l’ont poussé à bloquer l’A16 au niveau de Beauvois avec d’autres agriculteurs.

Agriculteur dans le Vexin et président du syndicat des betteraves de l’Oise, Alexis Hache dénonce ce qu’il considère être des aberrations de la part du gouvernement : “On ne peut pas dire "faites plus vert” et puis on va aller chercher des poulets ukrainiens qui sont poussés dans des bâtiments qui ne sont plus acceptables chez nous, du sucre ukrainien qui pousse à partir de betteraves OGM traitées au Roundup et enrobées de néo, ce qu'on n'a pas ou plus le droit de faire chez nous depuis bien longtemps”. Une réalité qu’il explique par “l'écart de moyens de production entre nous et nos voisins européens et entre nous, Européens, et les importations qui viennent des pays extérieurs”. 

“C'est un mouvement national parce que les contraintes sont nationales”

Alexis Hache, qui cultive des céréales, des betteraves et du lin à fibre, dénonce aussi le fait que “les politiques s'amusent à changer les règles du jeu tous les quatre matins. Nous, en tant que chefs d'entreprises, on ne peut pas être à la merci de décisions politiques qui viennent impacter complètement notre revenu”. L’agriculteur réclame “de la cohérence et de la visibilité”. Avec ses collègues, il attend que “la règle soit la même pour tous en Europe. Et pour ce qui rentre chez nous, (qu'il y ait) un peu de contrôle et un peu de normes aussi”. S’il descend dans la rue, c’est enfin pour rappeler que “c'est important de soutenir notre agriculture et pas celle qui vient d'ailleurs”. Il n’a prévenu de s’arrêter que “quand on aura des réponses précises et concrètes. Et pas des euros qui nous sont balancés comme ça avec 8000 formulaires, etc. On veut des réponses et des avancées concrètes”.

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