Crise financière : vers d'inévitables hausses d'impôts ?
François Baroin et Valérie Pécresse sont unanimes : il n'y aura pas "d'augmentation générale" des impôts. "On ne touche pas à l'impôt sur les sociétés, on ne touche pas à la TVA, on ne touche pas à l'impôt sur le revenu. Et nous devons aussi réduire nos déficits", a précisé le ministre de l'Economie.
Comment tenir les engagements qui garantissent de conserver le fameux triple A, condition sine qua non pour emprunter sur les marchés financiers ? "Il faut garder le cap du redressement de nos finances publiques. Nous allons continuer à baisser le déficit budgétaire. Notre trajectoire de retour aux équilibres publics est la bonne", a expliqué Valérie Pécresse.
Mais la ministre de Budget n'a pas exclu une action sur... les "niches" fiscales. Soit une augmentation d'impôts qui ne dit pas son nom. "S'il faut faire davantage d'efforts, nous ferons davantage d'efforts", a précisé la ministre, sans pour autant révéler qui est visé par le "nous".
Caroline Caldier, avec agences
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