Côtes-d’Armor : à la découverte des craquelins
À Saint-Malo, tout le monde connaît ce biscuit rond et doré qui craque sous la dent. Né au Moyen-Âge, il est consommé au petit-déjeuner avec un autre produit local, le beurre. Dans cette entreprise malouine, on utilise la même recette depuis 1923 : de la farine, des œufs et de l’eau, pour fabriquer 100 000 craquelins par jour. L’étape la plus importante est l’échaudage, un bain d’une minute à 90 degrés, une première cuisson qui fait gonfler le produit et lui donne son aspect soufflé et craquant.
10 heures de travail
Dix heures de travail sont nécessaires pour voir apparaître le fameux biscuit breton. Un savoir-faire millénaire. Le métier de craquelinier connaît son apogée au début du XXe siècle. Le craquelin est alors vendu dans la rue ou échangé contre d’autres denrées. Les pêcheurs de morue en emportent même dans leurs bateaux en Terre-Neuve, car le produit se conserve pendant des mois, pour le plus grand plaisir des gourmands.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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