Consommation : les calendriers de l’avent se diversifient
Un calendrier de l'avent pour déguster un miel différent chaque jour, un autre rempli de saucissons artisanaux ou de fromages français. Et pour accompagner le tout, un calendrier du vin. Les producteurs ont une imagination sans modération pour vendre leurs spécialités dans de jolis coffrets à 24 cases. Dans les grandes surfaces, le calendrier de l’avent est en tête de gondole sous les sapins. Ceux avec des chocolats restent de loin les plus vendus.
Des hameçons et des cosmétiques
Il n’y a pas que les industriels ou les grandes surfaces qui en vendent. Dans un magasin indépendant de pêche, 7 salariés sur 10 travaillent à plein temps sur le calendrier de l’avent. Aurélien Gonel a eu le premier l’idée de vendre ainsi des hameçons et des appâts artificiels. Il en a vendu pour 470 000 euros expédiés en France et en Europe.
Dans l’industrie du cosmétique, les chiffres des ventes sont tenus secrets. La plupart des marques s’y sont mises. "Ça crée de l’attachement à la marque. Avec ce genre d’objets, on va pendant 25 jours vers cette marque. (…) C’est une très bonne opération marketing", explique Bénédicte Fabien, consultante marketing et stratégie des marques. Les grandes enseignes de luxe à la française ont à leur tour succombé. Pour des soins à base de gelée royale et de miel, il faut débourser 620 euros, loin des petits chocolats.
Parmi nos sources
- Nielsen IQ
Liste non exhaustive
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