: Vidéo Ceta : "On ne va pas faire confiance les yeux fermés. La confiance non, le contrôle, oui", assure B. Le Maire
Mercredi soir, l'Assemblée nationale doit ratifier le Ceta, un accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada très critiqué, notamment pour des raisons environnementales et sanitaires.
"Signer un accord commercial, le vérifier, le contrôler, c’est plus efficace contre le réchauffement climatique que le chacun pour soi", a défendu Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances, mercredi 17 juillet sur France Inter, alors que le débat sur la ratification du traité de libre-échange franco-canadien Ceta se tient dans la soirée à l’Assemblée nationale, et que celui sur le Mercosur (Amérique du sud) a été au cœur des discussions entre les ministres européens de l’agriculture la veille.
Je défends le Ceta et le Mercosur.
Bruno Le Maireà France Inter
"J’ai été ministre de l’Agriculture pendant trois ans et ce que je constate, c'est que cela permet de développer nos échanges agricoles. Ces accords internationaux permettent d’engager des pays. Ils permettent de développer notre activité et donc d’avoir une agriculture qui se porte mieux, d’avoir des emplois et de la prospérité", a soutenu le ministre de l'Économie.
"On ne va pas faire confiance les yeux fermés"
"Est-ce que nous laissons le Brésil de côté sous prétexte que le pays pratique la déforestation de la forêt amazonienne ? Ou est-ce qu’on se dit qu’on signe un accord avec lui, que le pays signe de ce fait l’accord de Paris qui va avec l’accord, qu’on veille à ce qu’il le respecte ? Signer un accord commercial, c’est plus efficace contre le réchauffement climatique que le chacun pour soi", a affirmé Bruno Le Maire.
Objectif : tout vérifier pour assurer la sécurité sanitaire du consommateur
"Je comprends les questionnements et les inquiétudes. Ces questions sont légitimes. On ne va pas faire confiance les yeux fermés. La confiance non, le contrôle, oui. Chacune des dispositions de ces accords doivent être vérifiées avec la plus grande rigueur. Sinon, ces traités deviendront inacceptables pour nos concitoyens. Il faut qu’on vérifie tout ça, dans le détail, pour assurer la sécurité sanitaire du consommateur et du citoyen européen", a terminé le ministre de l’Économie.
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