Puces de Saint-Ouen : l’heure est à la réouverture
Dans la liste des entreprises qui se retrouvent en grande difficulté à cause du coronavirus, figurent aussi les brocanteurs et les antiquaires. Sur les célèbres puces de Saint-Ouen, aux portes de Paris, qui ont rouvert le 16 mai, on interpelle les banques.
Rideaux baissés, allées vides. Aux puces de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), la reprise est timide. Dans la boutique de Guillaume Gaulis, l’heure du retour des acheteurs étrangers n’a pas encore sonnée. Le commerçant est à l’équilibre, malgré la perte de 80% de sa clientèle, car il a vendu ses produits sur les réseaux sociaux. "Avant, on vendait beaucoup plus de produits à plus de 10 000 euros pour une clientèle internationale. À l’heure actuelle, on est plutôt sur un panier moyen à 2 500, 3 000 euros. Donc on a perdu un petit peu, mais on augmente en quantité", explique-t-il.
Une clientèle sur le long terme
"C’est vraiment une clientèle parisienne, donc ils vont nous acheter une première montre, nous amener leur montre en réapparation. On va marcher sur le long terme avec eux, chose qu’on ne faisait pas avec la clientèle internationale", ajoute le commerçant.
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