Cet article date de plus de deux ans.

Lozère : les jeans éthiques de Florac, le mariage entre artisanat et modernité

Publié
Temps de lecture : 1min
Lozère : les jeans éthiques de Florac, le mariage entre artisanat et modernité
Lozère : les jeans éthiques de Florac, le mariage entre artisanat et modernité Lozère : les jeans éthiques de Florac, le mariage entre artisanat et modernité
Article rédigé par France 2 - F.Mathieux, F.Blevis, F.Fontaine, V.Zanetto, Images drone : Benjamin Celier
France Télévisions

France Télévisions suit durant toute la semaine des habitants de Lozère amoureux de leur territoire rural. Coup de projecteur, vendredi 30 septembre, sur des artisans qui font revivre les villages, comme Julien, tailleur-confectionneur, qui a repris l'entreprise familiale spécialisée dans le jean depuis 1892. 

On dit qu'il y a en Lozère deux fois plus de brebis que d'habitants. À Florac (Lozère), une entreprise allie ruralité et modernité dans une ambiance familiale : la plus ancienne manufacture française de jeans. La journée débute par une séance de relaxation, pour tous les employés. "C'est finalement le mariage entre le métier de mon arrière-grand-père, et toutes les techniques modernes des jeunes entreprises", explique Julien Tuffery, qui a repris l'entreprise. Les secrets du métier de tailleur se sont transmis de génération en génération. Jean-Jacques, le père, n'avait jamais osé espérer que son fils devienne artisan. "Un choc, mais une fierté, surtout", commente-t-il. 

Mettre en place une filière de proximité écologique

Les jeans sont en partie fabriqués avec des matières premières du territoire : du chanvre, du lin et de la laine locale. Cette dernière était auparavant jetée ou partait en Chine. "On ne savait pas où la mettre. Quand elle partait là-bas loin, on était payés 12 centimes du kilo, même 5 centimes du kilo. Là avec Julien, on bénéficie d'un peu plus, puisqu'on est à 70 centimes du kilo", se réjouit Pierre Valentin, éleveur de brebis. La petite marque de jean française tente de mettre en place une filière de proximité écologique. À l'atelier, c'est Myriam, la femme de Julien, qui veille sur la qualité des toiles. Les pantalons sont dessinés à la main, découpés sur place et assemblés dans la foulée par des couturières. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.