Lot : la difficile transmission des commerces
Dans le Lot (46), les commerçants sont confrontés aux problèmes de la transmission. Ils n'arrivent pas à trouver de repreneurs, et se battent pour ne pas avoir à arrêter l'activité.
Tous les matins depuis 40 ans, Nano Capelle, antiquaire, installe le décor pour séduire les clients. En mai, il doit prendre sa retraite, mais ne trouve pas de repreneur au prix qu'il a fixé : 120 000 euros. Le centre des petites villes n'est plus attractif, concurrencé par les grandes surfaces en périphérie. "Le problème, c'est comme dans beaucoup de centres-ville, on a beaucoup de mal à se garer donc c'est vrai qu'on a tendance à aller dans des centres commerciaux, à l'extérieur", reconnaît une cliente au micro de France 2.
Des interrogations
En pleine campagne, pour vendre son hôtel-restaurant, Jean-Claude Voisin s'est donné cinq ans. Quatre sont déjà passés. À 700 000 euros, le fonds de commerce est trop cher pour des jeunes qui débutent. "Le Lot n'intéresse peut-être pas les investisseurs", s’interroge le restaurateur. Chacun de ces commerçants a investi pour maintenir son établissement en bon état, au risque de tout perdre s'il faut fermer sans successeur.
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