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"La situation est gravissime" pour les entreprises françaises, estime Parisot

La présidente du Medef espère beaucoup du rapport Gallois sur la compétitivité. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 1 min
La patronne du Medef, Laurence Parisot, après un discours à Tours, le 4 octobre 2012.  (ALAIN JOCARD / AFP)

ECONOMIE – La météo économique n'augure rien de bon pour les entreprises françaises, estime Laurence Parisot. Dans un entretien publié sur le site internet du Figaro lundi 15 octobre, la présidente du Medef n'y va pas de main morte et déclare que "la situation est gravissime".

D'après elle, "nous sommes passés d'un avis de tempête à un avis d'ouragan", affirmant que "certains patrons sont en état de quasi-panique". "Aucun secteur d'activité n'affiche de prévisions autres que pessimistes jusqu'à la fin de l'année", a-t-elle déclaré, citant "le rythme des faillites (qui) s'est accéléré durant l'été".

Pression sur les épaules de Louis Gallois

"La déception des patrons sera immense si un homme tel que Louis Gallois (…) ne montre pas comment créer un véritable sursaut, ce que l'on appelle un choc de compétitivité", insiste Laurence Parisot. L'ancien président du groupe aéronautique EADS doit remettre au gouvernement, le 5 novembre, un rapport sur la compétitivité.

Pour la présidente du Medef, "ce choc doit être court et se produire sur deux ans, trois ans maximum". Concernant son montant, elle l'estime à 30 milliards d'euros, à travers une baisse des charges patronales et salariales, et une légère augmentation de la CSG et de la TVA. 

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