Ces nouveaux euros qui créent le trouble dans les commerces
Ces pièces de collection en métal précieux (10€ et 25€ en argent, 250€ en or) sont exclusivement distribuées par La Poste, dans un millier de ses bureaux (voir fichier PDF ci-dessous). Mais les non-collectionneurs peuvent également les utiliser pour payer leurs achats, au grand dam des commerçants qui, pour la plupart, ne soupçonnaient pas leur existence. Si bien que parfois le ton monte entre un client et une caissière d’hypermarché qui refuse la pièce, ou un usager de La Poste qui craint d’écouler de la fausse monnaie.
Que chacun se rassure, ces nouvelles pièces sont bien légales. Elles viennent enrichir une gamme d’euros en métal précieux lancée en 2008 par la Monnaie de Paris, avec les premières coupures d’euros en or et argent : 5€ et 15€ en argent, 100€ en or. Ces monnaies en série limitée, particulièrement prisées des collectionneurs – comme les anciennes pièces de 50F ou 100F en argent dans les années 60 ou les Napoléon en or – n’existaient pas encore depuis la mise en place de l’euro, en 2001.
Une gamme complète de huit pièces précieuses
Début juin, la Monnaie de Paris a ainsi mis en circulation 2,25 millions de pièces de 10€ et 25€, et 25.000 pièces de 250€. A terme, l’ensemble de la gamme regroupera au total huit coupures, les valeurs de 50€ en argent et 500€ en or seront lancées en 2010.
Si l’on peut payer ses achats avec ces pièces, qui n’ont cependant de cours légal qu’en France, mieux vaut les conserver car, à terme, leur valeur métallique devrait largement dépasser leurs cours légal. La thésaurisation de ces monnaies présente donc un réel intérêt et permet en outre d’éviter quelque vif échange avec un commerçant soupçonneux…
Gilles Halais
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