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Bush s’accroche à son plan de sauvetage

Un coup de théâtre qui sonne comme un coup de tonnerre. La Chambre des Représentants américains a encore attisé la crise financière mondiale en rejetant hier le plan Paulson de sauvetage des banques. Mais le président américain George W. Bush l’affirme aujourd’hui : "Je l'assure à nos citoyens et aux citoyens du monde entier: ce n'est pas la fin du processus législatif".
Article rédigé par franceinfo
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Par 228 voix contre 205, les parlementaires ont censuré hier le plan du secrétaire d’Etat au Trésor Henry Paulson qui prévoyait de débloquer 700 milliards de dollars afin d'éponger les créances douteuses accumulées par les banques dans l'immobilier.

Le président Bush, les leaders des deux partis, républicains et démocrates, avaient pourtant appelé à approuver ce texte. Mais une vingtaine de voix ont manqué pour avaliser le plan du secrétaire américain au Trésor. Les membres du Congrès sont en campagne électorale eux aussi et craignent de faire les frais d'un plan très impopulaire.

Après avoir fait rechuter Wall-Street et contaminé les bourses en Asie, l'onde de choc provoquée par le rejet du plan de sauvetage des banques concocté par la Maison-Blanche, a atteint l'Europe où l'on craint de nouvelles défections dans le secteur de la finance. Les parlementaires Américains devront trancher d'ici 48h00. Autrement dit, élaborer un compromis qui satisfasse démocrates et républicains.

En attendant, le président George W. Bush tente de rassurer ses concitoyens, et le reste du monde. "L'économie américaine a besoin d'une action résolue", a t-il affirmé cet après-midi en direct à la télévision. "Le moment est critique pour notre économie et nous avons besoin d'une législation qui traite des actifs en difficulté (et) permette à l'économie américaine de se remettre en marche", a-t-il ajouté. Et le chef de la Maison Blanche d’assurer à ces concitoyens et aux citoyens du monde entier : "ce n'est pas la fin du processus législatif".

L’adoption du Plan Paulson qui devrait être théoriquement rediscuté jeudi au Congrès américain, après le nouvel an juif. D’ici là, les Bourses américaines et européennes, qui ont vécu hier l’une des plus importantes chutes de leur histoire, attendent, fébriles.

Cécile Mimaut, avec agences

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