UE - Crise de la dette : accord "tardif" et "insuffisant", selon F. Hollande
"C'était un accord nécessaire mais il est aussi tardif qu'insuffisant", a déclaré François Hollande sur France Info, vendredi matin, au lendemain de l'accord conclu à Bruxelles pour sauver la Grèce
"Il y a un soulagement. Les marchés vont pendant un certain temps être apaisés, d'autant que ce sont les Etats qui vont faire l'effort principal", a ajouté le candidat à l'investiture socialiste pour 2012, interrogé vendredi matin sur le nouveau plan européen d'aide à la Grèce.
Pour lui, le plan est "tardif parce que si ces mesures avaient été prises il y a 18 mois, il n'y aurait eu jamais de crise de la zone euro". "C'est parce qu'il y a eu des tergiversations, des hésitations, des contradictions entre (Angela) Merkel et Nicolas Sarkozy que des plans successifs sans portée (...), san contenu sérieux, n'ont pas été capables de juguler la spéculation", a estimé François Hollande sur France Info.
Ce "retard" a "coûté cher" à la Grèce, avec le "plan d'austérité infligé à ce peuple", mais aussi "à l'Irlande, au Portugal, peut-être demain à d'autres parce qu'il y a eu une montée de la spéculation", a poursuivi M. Hollande.
Ce plan est également "insuffisant", a encore dit le candidat à la primaire socialiste, parce qu'il y manque "la capacité que doit avoir l'Europe d'emprunter pour elle-même pour se substituer à des Etats défaillants pour leur dette souveraine" et que "rien n'a été décidé" sur une "taxe sur les banques".
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