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La TVA et la CSG ne seront pas augmentées pour réduire le déficit

C'est ce qu'ont réaffirmé dimanche Jean-Marc Ayrault et Pierre Moscovici, qui souhaite "casser certaines rumeurs".

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Temps de lecture : 1 min
Jean-Marc Ayrault (G) et Pierre Moscovici, le 11 juillet 2012. (PATRICK KOVARIK / AFP)

ECONOMIE - La TVA et la CSG ne seront pas augmentées pour réduire le déficit de l'Etat. C'est ce qu'ont réaffirmé le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, dimanche 23 septembre.

Dans un entretien à Mediapart (article abonnés), Ayrault récuse d'autre part l'idée que la TVA puisse être relevée dans le cadre de la réforme du financement de la protection sociale prévue l'an prochain. "Non. C'est une invention pure et simple. On vient de supprimer la TVA Sarkozy en juillet au Parlement, ce n'est pas pour la remettre en place. Il y a des discussions sur une fiscalité écologique, mais elle n'a pas encore été arbitrée."

"Le pouvoir d'achat des couches moyennes sera préservé"

Invité du 12-13 de France 3, le ministre de l'Economie et des Finances a tenu à "casser certaines rumeurs" en assurant de nouveau que le budget pour 2013 n'augmentera ni la TVA, ni la CSG ni les impôts des retraités et ne fiscalisera pas le Livret A. Moscovici a également confirmé que le projet de loi de finances, qui sera présenté vendredi en Conseil des ministres, sera établi pour permettre de ramener le déficit public de la France à 3% du produit intérieur brut l'an prochain, contre 4,5% attendus cette année.

Selon lui, le budget devra "combiner trois dimensions" : le "redressement" des comptes publics, la "justice sociale" et enfin le "dynamisme économique".

"Vendredi on saura tout, on saura qui paye et qui paye pas", a-t-il dit. "Nous ne sommes pas le gouvernement du matraquage fiscal (…) le pouvoir d'achat des couches moyennes et des couches populaires" ainsi que les petites et moyennes entreprises seront "préservés", a-t-il ajouté.

"Nous ne sommes pas le gouvernement du matraquage fiscal" (Francetv info)

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