Cet article date de plus de sept ans.

Inondations : l'entretien des digues à la charge des communes

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Inondations : l'entretien des digues à la charge des communes
Inondations : l'entretien des digues à la charge des communes Inondations : l'entretien des digues à la charge des communes (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

C'est un mauvais coup dur pour les municipalités : dès 2018, les communes situées au bord de la mer vont devoir prendre en charge l'entretien des digues du littoral. Des nouvelles dépenses et de nouvelles compétences qui inquiètent les élus.

Rénover les digues pour protéger la côte de la submersion et de l'inondation. Sur l'île de Ré (Charente-Maritime), un vaste programme est engagé. Le président des communes de l'île inspecte l'un des chantiers en cours. Il y a sept ans, pendant la tempête Xynthia, l'île a subi de très fortes inondations, à cause notamment du mauvais état des digues. Mais rénover coûte cher : ici, 4,5 millions d'euros pour un kilomètre. Les communes, les départements, la région et l'État participent au financement, mais cette responsabilité partagée est remise en cause par une nouvelle loi applicable dès janvier 2018.

En France, 20 millions de personnes vivant en zone inondable

Car faute d'entretien depuis des décennies, les digues de France sont très vétustes. Toujours sur l'île de Ré, ce technicien nous montre l'état d'un ouvrage qui protège pourtant un village et la route principale. Certaines communes n'ont pas les moyens de financer les travaux. Sur le continent, à Charron, il manque 6 kilomètres de digues. Ce village rural de Charente-Maritime a été durement éprouvé par le tempête Xynthia. Ses faibles ressources sont insuffisantes. Pour financer les digues, la nouvelle loi prévoit une taxe locale de 40 euros par habitant. En France, 20 millions de personnes vivent près d'une zone inondable, directement concernées par l'état des digues.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.