Cet article date de plus de treize ans.

Boom des immatriculations de voitures neuves en juin

Le nombre d'immatriculations de voitures particulières neuves en France a augmenté de 7,1% au mois de juin 2009, par rapport à juin 2008. Les six premiers mois de l'année sont légèrement positifs, avec une hausse de 0,2%. Selon les constructeurs, la prime à la casse soutiendrait largement cette embellie. Mais le contexte reste fragile.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France ©Fotolia/ Uolir)

Une bonne nouvelle pour l'économie, la denrée est plutôt rare par les temps qui courent. Surtout quand elle concerne le secteur automobile, durement touché par la crise.

Les ouvriers des nombreux sites touchés par des mesures de chômage technique verront donc peut-être avec une lueur d'espoir la hausse du nombre d'immatriculations de voitures neuves ce mois-ci en France. Elles augmentent de 7,1% en juin 2009, par rapport à juin 2008, soit 253.407 véhicules, selon les chiffres du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).

Sur l'année 2009, les immatriculations sont en très légère hausse par rapport à la même période en 2008 (+0,2%). La part de marché des marques françaises s'est accrue à 56,1%.Elles progressent de 9,5%, pour 4,2% pour les marques étrangères.

Le groupe PSA-Peugeot-Citroën enregistre la plus forte progression des groupes automobiles tricolores (12,7%), avec un avantage pour Citroën.
Le groupe Renault de son côté grimpe de 10,3%, mais la marque Renault elle-même reste à la traîne, avec une hausse plus faible de 5,6%, tandis que sa filiale roumaine Dacia bondit avec 87,7%.
La différence de situation apparaît clairement sur le premier semestre, où PSA progresse de 3,2%, quand Renault recule de 1,9%.

Mais le CCFA s'empresse de doucher l'enthousiasme que pourrait provoquer cette embellie. Le contexte “reste incertain”. “On est à la fois toujours dans la crise et en même temps, en France nous avons le succès combiné de la prime à la casse et du bonus”, explique Xavier Fels. Selon lui, près de 20% de ces immatriculations sont liées à la prime à la casse (200.000 véhicules “primés” vendus à la mi-juin). Le problème des primes à la casse, c'est que la sortie du dispositif est difficile à négocier. Les constructeurs français demandent une sortie graduelle, car dans un contexte qui reste incertain, cette embellie pourrait n'être que l'œil du cyclône.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.