Le diesel est encore en cause. L'affaire a d’abord été révélée aux États-Unis, où Volkswagen a fait réaliser des tests sur dix singes pour étudier les effets du dioxyde d'azote. Enfermés dans une caisse, les animaux devaient inhaler des gaz d'échappement pendant des heures. L'organisme qui a mené ces expériences était financé par Volkswagen, BMW et Mercedes du groupe Daimler.Après les singes, des cobayes humainsMais l'étude s'est prolongée en Allemagne dans un hôpital universitaire, où 25 humains, des étudiants volontaires, ont été exposés au dioxyde d'azote à des doses variées. Le but de ces tests aurait été de montrer que le diesel n'est pas dangereux pour la santé. On ne sait pas encore si les cobayes ont souffert de ces expériences. Depuis que le diesel est classé cancérigène par l'OMS, les constructeurs dépensent des millions pour le réhabiliter.