Cet article date de plus d'onze ans.

Renault dément envisager de fermer deux sites, même sans accord avec les syndicats

Après les mauvais chiffres de ce début d'année, l'usine de construction automobile n'hésiterait pas à faire pression sur les organisations syndicales à propos de l'accord compétitivité. La direction dément.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

La direction de Renault aurait ménacé de fermer deux sites en France
en l'absence d'un accord sur la compétitivité dans l'entreprise. C'est
ce que les organisations
syndicales ont affirmé à la sortie d'une discussion qui réunissait les
partenaires
sociaux de l'entreprise ce mardi. "La direction nous a prévenus : si
vous
ne signez pas, il se pourrait que deux sites ferment
", a rapporté
Laurent
Smolnik, délégué central FO, sans toutefois préciser
quels sites pourraient être touchés. De son côté la direction dément.

Quels
sites pourraient être touchés ?

Pourtant, des délégués CGT et
CFE-CGC
ont confirmé ces propos. "Aujourd'hui, elle nous a répondu que s'il
n'y a
pas d'accord, c'est au minimum deux sites qui fermeraient. Elle a aussi
parlé
du non engagement d'affectation de produits pour l'instant prévus en
France
", a
expliqué Dominique Chauvin, délégué central CFE-CGC.

Depuis plusieurs
semaines, la direction propose plusieurs mesures pour gagner en
compétitivité
dans ses sites français. Elle prévoit notamment, d'ici fin 2016, de
supprimer 8.260
postes, une harmonisation du temps de travail, et un gel des salaires
cette
année.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.