Pékin autorise Renault à finaliser un partenariat stratégique en Chine
La plus autorité de supervision économique chinoise a autorisé Dongfeng à s'associer avec la marque au losange pour créer une coentreprise qui produira 150 000 véhicules par an.
Le constructeur automobile chinois Dongfeng a annoncé, jeudi 5 décembre, avoir reçu le feu vert des autorités pour constituer avec Renault une coentreprise en Chine. Comme le prévoyait le protocole d'accord signé en mars 2012, les deux groupes posséderont chacun 50% des parts de la nouvelle entité, qui représente un investissement de 7,76 milliards de yuans (soit 932 millions d'euros).
La Commission nationale pour le développement et la réforme, la plus haute instance chinoise de supervision économique, a donc donné son approbation formelle à cette coentreprise qui devrait produire 150 000 véhicules par an sur le premier marché mondial. Cette annonce est intervenue juste avant l'arrivée à Pékin du Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault.
Concurrencer PSA, déjà présent en Chine
Renault est l'un des rares grands constructeurs automobiles à ne pas avoir d'activité de production en Chine, où les ventes de voitures connaissent une forte croissance. Dongfeng, deuxième constructeur du pays, a estimé que sa coentreprise avec Renault, basée à Wuhan, dans la province centrale du Hubei, "renforcera la compétitivité du groupe, la valeur de ses marques et sa profitabilité". Le groupe français envisageait depuis longtemps une implantation industrielle en Chine, un terrain déjà occupé par son concurrent hexagonal PSA Peugeot-Citroën, qui possède lui-même une coentreprise avec Dongfeng.
Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, est arrivé jeudi à Pékin pour le début d'une visite officielle de cinq jours axée sur les relations économiques et la coopération nucléaire civile. Il se rendra à Wuhan, où il doit rencontrer de nombreux représentants d'entreprises françaises.
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