Paris : des PV plus chers dès le 1er janvier
Il va falloir digérer les hausses du 1er janvier. C'est désormais chaque ville qui fixera ses propres tarifs de PV de stationnement.
Elle se promène incognito dans les rues de Paris et pourtant rien ne lui échappe. Cette voiture, avec deux capteurs sur les toits, est la nouvelle arme de contrôle du stationnement de la mairie de Paris. Le véhicule scanne en temps réel toutes les plaques d'immatriculation, de part et d'autre de la chaussée. "Il est doté de lecteurs de plaques à gauche et à droite, devant et derrière, qui lui permettent d'être le plus efficace possible pour détecter les plaques et les lire", explique Christophe Laumet, directeur de projet de la société "Moovia". Les plaques sont immédiatement analysées par un serveur central. Les agents savent donc en temps réel, sur le terrain, qui a payé son stationnement ou pas. Mini-ordinateurs à la main, ils vérifient que les automobilistes ont bien payé à l'horodateur en rentrant leur numéro de plaque.
Favoriser les modes alternatifs de transport
Jusqu'à 50 euros contre 17 actuellement, les automobilistes sont très partagés : "Il faut que les gens respectent les règles", explique un parisien. "C'est un peu du racket quand même", dit un autre habitant.Aujourd'hui, 50% des Parisiens ne paient pas leur stationnement, mais le futur dispositif, ultra performant, pourrait changer la donne. Pour l'instant ce n'est qu'un entraînement, mais avec ces nouveaux outils, la mairie de Paris espère tripler ses recettes pour atteindre 300 millions d'euros par an. "Le fait de rendre beaucoup plus effectif le paiement et les contrôles, incitent à choisir des modes alternatifs de transport", affirme Emmanuel Grégoire, adjoint à la mairie de Paris. Si les entreprises tiennent leurs objectifs, une voiture sur deux pourrait être contrôlée chaque jour à Paris.
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