Un sourire, ou pas. Sur une entrée d'autoroute, les automobilistes marseillais découvrent de nouveaux messages délivrés par un radar antipollution. Une première à Marseille (Bouches-du-Rhône). Le dispositif divise. "C'est très bien. Parfois, je suis des voitures qui m'empoisonnent. Il n'y a pas assez de contrôles", explique une automobiliste. "Ils nous culpabilisent, mais, à mon sens, ce ne sont pas les véhicules qui polluent le plus", rétorque un autre conducteur. Les automobilistes ne sont pas sanctionnésDepuis une semaine, le radar contrôle 500 voitures toutes les heures grâce à un rayon laser. "Le laser mesure la qualité de l'air avant le passage de la voiture et juste après. Ainsi, on va pouvoir connaître la composition de ce qui part du pot d'échappement", explique Stéphan Castel, responsable du service communication et innovation chez Atmosud, un organisme de surveillance de la qualité de l'air. Les données des voitures seront analysées, et permettront d'adapter les mesures de circulation différenciée, en cas de pic de pollution.