Les voitures ne vont pas aimer le nouveau contrôle technique

Un examen beaucoup plus minutieux. C'est l'esprit de cette réforme pour s'aligner sur les autres pays européens. Depuis plusieurs semaines, les centres de contrôle technique voient défiler les automobilistes avant que la réforme n'entre en vigueur le 20 mai. Le nombre de points à contrôler reste stable, mais une autre liste a explosé : celle des défauts majeurs qui nécessitent une contre-visite. Avant, 178 défauts étaient ciblés, désormais ce sera 467 avec l'obligation de réparer sous deux mois.

Des contrôles plus chers

Autre nouveauté : 127 défaillances critiques font leur apparition. Elles impliqueront l'immobilisation du véhicule sous 24 heures. Deux choix se dessineront alors : rentrer chez soi et appeler une dépanneuse plus tard ou trouver en quelques heures le bon garagiste. Les contrôles plus stricts seront plus longs et donc plus chers : les prix vont augmenter de 15% à 20%. Les contre-visites, plus fréquentes, vont également alourdir la facture.