Industrie : de nouveaux métiers pour le secteur automobile
Les sous-traitants automobiles subissent de plein fouet le passage de l'énergie thermique à l'énergie électrique. Il n'est toutefois pas seulement synonyme de perte d'emploi. Le journaliste Olivier Poncelet, présent mercredi 12 janvier sur le plateau du 19/20, apporte son éclairage.
En France, le secteur de la sous-traitance automobile aurait déjà perdu 52 000 emplois. Les études montrent qu'au sein de l'Union européenne, cette perte s'élève à un demi-million. "Et cela pourrait aller très vite : 70 % de ces emplois seront vraisemblablement perdus d’ici cinq ans seulement", explique le journaliste Olivier Poncelet, présent mercredi 12 janvier sur le plateau du 19/20. Le passage du thermique à l'électrique n'est toutefois pas synonyme de perte d'emploi simple, mais de renouvellement. 11 000 emplois pourraient ainsi être créés au sein de la filière automobile - ce qui reste inférieur à la perte générée.
Les nouveaux métiers moins facilement accessibles aux ouvriers
Les secteurs les plus prometteurs sont la fabrication de batteries, de bornes de recharges ou de piles à combustible. Seulement, ces emplois seront beaucoup moins accessibles. "On va embaucher certes, mais essentiellement des employés diplômés du supérieur, alors que pour faire des carburateurs, on avait besoin d’ouvriers qualifiés en mécanique", explique Olivier Poncelet. Pour survivre, le secteur de l'automobile devra impérativement se réinventer.
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