Cet article date de plus de cinq ans.

Formule 1 : avant le Grand Prix de Monaco, tout le rocher soutient le monégasque Charles Leclerc

Le 77e Grand Prix de Formule 1 de Monaco a lieu dimanche. En plus des stars du circuit, un autre pilote va attirer les regards : le jeune monégasque Charles Leclerc, chez Ferrari.

Article rédigé par Jean-Pierre Blimo, franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Charles Leclerc dans les rues de Monaco, le 24 mai 2019. (SRDJAN SUKI / EPA)

La sixième manche du championnat du monde de Formule 1 a lieu dimanche 26 mai, lors du 77e Grand Prix de Monaco. L'occasion d'attirer encore plus les regards pour un jeune pilote : le monégasque Charles Leclerc. Comme l’an passé, il va courir chez lui, mais cette fois sur Ferrari.

Dans les rues de Monaco, Charles Leclerc est partout : sur les panneaux lumineux à la gare, sur les couverture de magazines. Les commerçants ne sont pas en reste. "C'est le pilote local. On l'aime, on l'apprécie" raconte Frédéric, qui tient le Monaco Bar tout près du circuit. 

C'est extraordinaire d'avoir un pilote comme ça qui vient de la principauté, qui est un tout petit pays. On espère qu'il va gagner.

Frédéric, commerçant à Monaco

à franceinfo

Charles Leclerc, qui habite toujours Monaco, apprécie. Il a même découvert son visage en très grand dans les tribunes. "Je n'étais pas complètement au courant que ma tête serait représentée aussi grosse. Tous les Monégasques commencent à suivre la F1 depuis que je suis chez Ferrari, mais il n'y a aucune pression", assure-t-il.

Des points communs avec Sebastian Vettel

Une tête géante dans les tribunes mais pas de grosse tête sur les circuits, et surtout une belle progression. "Je m'attendais à ça", confie sans étonnement Frédéric Vasseur, patron de l’écurie Alpha Roméo, et qui l’a dirigé l’an dernier chez Sauber. "Mais les résultats qu'il a sont forcément aussi liés au potentiel de la voiture", ajoute-t-il.

Le directeur sportif de Ferrari, Laurent Mekkies, compare Charles Lelerc à Sébastian Vettel, son coéquipier et rival chez Ferrari. Le Français avait d'ailleurs travaillé avec l’Allemand, alors en début de carrière. "Ils ont la même attitude de recherche de détails, de compréhension, d'interaction avec les ingénieurs, de motivation. Sur ces points-là, ils sont très similaires", selon Laurent Mekkies.

Pour ce GP, Charles Leclerc portera un casque spécial, à la fois aux couleurs de son père, décédé il y a deux ans, et de son parrain, l’ancien pilote Jules Bianchi, décédé en 2015.

Le reportage e Jean-Pierre Blimo.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.