La chute du diesel se confirme
Pour la première fois depuis seize ans, les ventes des véhicules essence sont supérieures à celles du diesel. Un déclin renforcé par la politique de certaines grandes villes.
Pendant des années, c'était la motorisation reine en France. Aujourd'hui, le diesel est délaissé. En 2017, pour la première fois depuis seize ans, les particuliers ont acheté davantage de véhicules neufs essence que gazole. Ce carburant devient intéressant financièrement au-delà de 15 000 km par an.
La fabrication diminue
Mais les Français roulent de moins en moins et s'inquiètent de la valeur de leur voiture à la revente, car, à la pompe, l'écart de prix se réduit entre essence et gazole. Face à ce déclin, les constructeurs automobiles ont dû s'adapter. Renault par exemple a déjà annoncé une réduction de son offre diesel de 50% d'ici quatre ans. Une chute accentuée par la politique de certaines villes. La maire de Paris, Anne Hidalgo, souhaite voir disparaître le diesel de la capitale d'ici 2024.
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