Guerre en Ukraine : quelles conséquences sur le prix des carburants ?
La guerre en Ukraine commence à avoir des répercussions sur les prix à la pompe : 1,74 euro en moyenne le litre de gazole, et 1,80 euro le litre de Sans Plomb 95, lundi 28 février. La journaliste Catherine Rougerie fait le point, sur le plateau du 19/20.
L'augmentation des prix des carburants est conséquente, lundi 28 février, par rapport à la semaine précédente. Elle devrait se poursuivre. "Car la barre des 100 dollars le baril a été franchie jeudi, jour de l’invasion russe en Ukraine, et ce prix n’est quasiment pas redescendu depuis. [Lundi 28 février] à 18h30, il s’élevait à 100 dollars et 87 centimes", indique la journaliste Catherine Rougerie, sur le plateau du 19/20. Elle précise que "les effets ne se feront que sentir plus tard", puisqu'il faut en moyenne "compter au moins 11 jours pour que la hausse du pétrole se répercute sur les prix à la pompe."
Pas de coup de pouce prévu par le gouvernement
Jusqu'où ces prix pourraient-ils grimper ? "Difficile à dire au vu des tensions actuelles. Mais selon les experts, et compte tenu de la hausse constante du prix du baril depuis trois mois, le litre de carburant devrait augmenter de 10 centimes dans les prochaines semaines", explique la journaliste. Le gouvernement n'a pas prévu de donner un nouveau coup de pouce aux Français, mais "les options sont connues", explique la journaliste. "D’abord baisser les taxes, [qui] représentent environ 60 % du prix de l’essence. (…) Autre levier : proposer un nouveau chèque carburant, à l’image de l’indemnité inflation, déjà versée à 38 millions de Français. Enfin, demander aux distributeurs de rogner leurs marges", détaille Catherine Rougerie. Le risque de pénurie est quant à lui exclu.
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