C'est un mot devenu maudit pour les vendeurs de voitures : diesel. Par crainte de ne plus pouvoir accéder à certains centres-villes, les particuliers s'en détournent. "Avec tout ce qu'on entend aujourd'hui, ça me fait un peu peur d'acheter du diesel. On a donc préféré prendre une essence étant donné que nous ne faisons pas beaucoup de kilomètres", confie Frédéric Dacunha, un client. Résultat, en 2018, les ventes de véhicules d'occasion ont chuté de 6% en gasoil alors que les modèles essence ont grimpé de 6%. Des prix en baisseLes professionnels du secteur tentent de s'adapter à ces nouvelles exigences des automobilistes en proposant en majorité de modèles moins polluants. En 2012, 3 voitures sur 4 se vendaient en diesel. Pour réduire au maximum le stock, les prix sont réévalués à la baisse pour égaler ceux de l'essence. Ces motorisations devraient connaître de nouvelles chutes de prix, faute de clients.