L'augmentation du nombre de voitures électriques n'entraînera pas de difficultés sur le réseau, selon RTE
Le gestionnaire des lignes électriques est raisonnablement optimiste sur sa capacité à absorber la hausse de consommation liée à l'augmentation future du nombre de véhicules électriques.
Les voitures électriques ne devraient pas créer de difficultés d'approvisionnement dans un avenir proche, selon une étude de RTE publiée mercredi 15 mai. Ces véhicules dits "propres", en effet, ne devraient pas représenter plus de 10% de la consommation française d'électricité à l'horizon 2035.
Le gestionnaire des lignes françaises à haute tension, détenu majoritairement par EDF, estime en outre que les pointes de consommation du soir liées à l'essor des véhicules électriques pourront, au même horizon, "être atténuées grâce à la mise en place de solutions simples de pilotage". Dans une "hypothèse haute", malgré tout, RTE évalue à 15,6 millions le nombre de véhicules électriques légers qui circuleront en France en 2035, contre 223 000 aujourd'hui, induisant une consommation annuelle n'excédant pas 45 térawatts-heure (TWh).
La société, en lien avec l'Association pour le développement de la mobilité électrique, ajoute que le "plein" d'un véhicule électrique devrait être trois fois moins cher que celui d'un véhicule thermique en 2035. Les émissions de CO2 d'un véhicule électrique français seraient en outre "au minimum" divisées par quatre par rapport à celles d'un véhicule thermique, cycle de vie complet de la batterie compris.
>> L'intégralité de l'étude est disponible à cette adresse (pdf)
RTE souligne aussi que le développement du véhicule électrique et le pilotage de sa recharge permettraient une meilleure intégration des énergies renouvelables sur le réseau à court terme et un moindre recours aux moyens de production fossiles de pointe à long terme.
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