"Je n'ai aucune intention" de fermer le site de Maubeuge, assure le président du groupe Renault
C'est ce qu'a déclaré Jean-Dominique Sénard au micro du "Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI", dimanche midi.
Sortie de route évitée pour le site Renault de Maubeuge. C'est en tout cas ce que laissent penser les propos du président du groupe Renault invité du "Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI", dimanche 31 mai. Jean-Dominique Sénard a assuré qu'il n'avait "aucune intention" d'y fermer l'activité dans le cadre du plan d'économies annoncé par le groupe cette semaine. "Je vous assure, je ne l'ai jamais dit et je ne l'ai même pas pensé d'ailleurs", a-t-il affirmé.
En difficulté, le constructeur français a annoncé un plan d'économies de plus de deux milliards d'euros sur trois ans, qui prévoit 4 600 suppressions d'emploi en France. Il envisage aussi de transférer la production des utilitaires électriques Kangoo à Douai, à environ 70 km du site de Maubeuge, qui hériterait d'une nouvelle plateforme.
Une manifestation samedi
"Rien ne se fera dans le nord de la France, lieu que je souhaite voir à terme comme étant un des grands centres de l'industrie automobile en France", a insisté Jean-Dominique Sénard.
Ce projet a suscité une levée de boucliers sur le site de Maubeuge (2 100 employés tous statuts) où les salariés ont cessé la production vendredi matin. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées devant l'usine, samedi, pour manifester contre le plan d'économie, à l'appel de l'intersyndicale (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, Sud).
Une réunion doit se tenir mardi matin au ministère de l'Economie, entre représentants syndicaux, élus locaux, le ministre Bruno Le Maire et Jean-Dominique Senard.
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