Carlos Ghosn voit sa demande de libération sous caution de nouveau rejetée
Détenu depuis deux mois à Tokyo, il avait promis de rester au Japon si on lui accordait le droit de sortir de prison. Le PDG de Renault est sous le coup de trois inculpations, pour abus de confiance et malversations financières.
Carlos Ghosn reste en prison. Le tribunal de Tokyo a annoncé, mardi 22 janvier, le rejet d'une nouvelle demande de libération sous caution.
Détenu depuis deux mois à Tokyo, le PDG de Renault avait promis de rester au Japon si on lui accordait le droit de sortir. Mais les arguments du dirigeant, sous le coup de trois inculpations, pour abus de confiance et malversations financières, n'ont pas convaincu la justice japonaise.
Pas de bracelet électronique au Japon
Une autre demande de libération sous caution avait déjà été rejetée en première instance puis en appel la semaine passée. Le principal avocat du dirigeant de 64 ans avait choisi de déposer un nouveau recours en modifiant l'argumentaire. En vain. Il a encore la possibilité de faire appel de cette décision pour donner une nouvelle chance à son client.
Le tribunal justifie la détention de Carlos Ghosn par un risque de dissimulation ou de destruction de preuves et de fuite. Les procureurs ont argué auprès du juge qu'étant le plus souvent à l'étranger, il pourrait être tenté de se soustraire à la justice japonaise. Carlos Ghosn avait proposé d'être placé sous bracelet électronique. Mais ce dispositif, assez courant en France, n'existe pas au Japon.
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