Automobile : prime à la conversion, mode d'emploi
La nouvelle prime à la conversion est entrée en vigueur le 1er janvier 2019. Comment est-elle accueillie par les automobilistes et les concessionnaires ?
À Reims (Marne), Makram Zarroug, fait un premier tour de piste au volant de sa toute nouvelle voiture : un diesel d'occasion de la norme Euro 5, beaucoup moins polluant que son ancien véhicule. Il a payé 6 800 €, clefs en main avec une prime à la conversion de 2 000 €. De quoi donner une conscience plus tranquille à l'automobiliste. Pour inciter d'autres conducteurs à rouler plus proprement, le gouvernement a revu à la hausse la prime à la conversion en ce début d'année. Elle est valable pour les véhicules neufs, d'occasion ou les locations avec option d'achat. Elle s'élève à 1 000 € pour les ménages imposables, 2 000 € pour les non imposables et jusqu'à 4 000 euros pour les ménages non imposables à plus de 60 kilomètres aller et retour de leur travail.
300 000 demandes en 2018
La prime à la conversion est également doublée pour l'achat d'un véhicule électrique ou hybride rechargeable. 2 500 € pour les ménages imposables pour du neuf et 5 000 € pour les ménages non imposables pour du neuf ou de l'occasion. Les professionnels du secteur pointent cependant la faiblesse actuelle de l'offre électrique. Cette prime à la conversion est un coup de pouce indéniable pour les clients à condition de respecter les critères. Mais pour les concessionnaires, chargés de la verser avant de se faire rembourser, c'est un casse-tête. "Il y a un délai de six à huit mois", explique Stéphane Tual, directeur commercial Volkswagen à Reims. L'an dernier en France, 300 000 demandes de prime à la conversion ont été formulées.
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