Automobile : le marché français résiste encore
En mars, les immatriculations de voitures neuves bondissaient encore de près de 18% (lire ci-dessous), toujours dopées par les livraisons de commandes passées en novembre et décembre, afin de profiter d’une prime à la casse à taux plein – 1.000 euros.
Avec l’abaissement de la prime à 700 euros au 1er janvier, puis 500 euros au 1er juillet, les principaux constructeurs attendent tous un sérieux tassement du marché européen cette année. La seconde partie de 2010 s’annonçant plus difficile encore, avec un comparatif de plus en plus défavorable par rapport au boom de la fin 2009.
En avril, la progression du marché français s’est réduite à 1,9% par rapport à avril 2009.
Les marques françaises s’en sortent bien.
_ Chez PSA Peugeot Citroën, l’on affiche une progression de 7,3% avec un contraste très net entre les deux marques : Peugeot (+24,2%) et Citroën (-8,6%). Du côté du groupe Renault, les immatriculations ont progressé de 17,2%. Soit une hausse de 9% pour la marque au losange, et un nouveau bond de 100% pour Dacia (Logan, Sandero et Duster).
Quant aux marques étrangères, elles accusent un recul de près de 5% sur le marché français, avec des résultats, là aussi, très contrastés : de fortes progressions pour Nissan (+49,2%), GM (+43,5%) et BMW (+24 ,1%), et des résultats en baisse pour Volkswagen (-20%), Fiat (-13,3%) et Ford (-12,8%).
Enfin, sur le marché des utilitaires – particulièrement affecté par le ralentissement des échanges économiques, l’embellie se confirme : les immatriculations d’utilitaires légers ont grimpé de 32,2%, tandis la baisse des immatriculations de véhicules industriels (5,1 tonnes et plus) ressort à 9,4%, contre 28,4% en mars.
Gilles Halais, avec agences
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