Lien de subordination entre Uber et un chauffeur reconnu par la Cour de cassation : "On continuera de défendre notre modèle", affirme le patron d'Uber France
Steve Salom a relativisé une décision "qui correspond au cas particulier d'un chauffeur".
"On continuera de défendre notre modèle qui est construit autour de l'indépendance parce que c'est ce que la majorité des chauffeurs veulent", a affirmé mercredi 4 mars sur franceinfo, le directeur général d'Uber France Steve Salom. Il relativise la décision de la Cour de cassation qui a rejeté ce mercredi le pourvoi formulé par Uber et validé la requalification en contrat de travail du lien entre la plateforme et un de ses anciens chauffeurs VTC.
"Nous regrettons cette décision, c'est une décision qui correspond au cas particulier d'un chauffeur qui roulait sur la plateforme en 2016", a-t-il poursuivi.
"C'est important de mentionner que ça ne reflète pas la raison pour laquelle les chauffeurs choisissent d'utiliser Uber. Et cette raison, c'est la flexibilité et l'indépendance. Maintenant, évidemment, on n'est pas en train de dire que la totalité des chauffeurs veulent être indépendants".
"Il peut se passer que certains chauffeurs, certains cas isolés, continuent d'émerger et font porter leur voix au conseil des prudhommes. Si c'est le cas, c'est leur droit", a-t-il rétorqué.
Cet arrêt n'est pas une véritable première en France puisque la Cour de cassation avait déjà rendu le même type de décision en 2018, alors qu'elle avait été saisie par un livreur à vélo de la société Take Eat Easy.
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